Commerces et logements trs sociaux contribuent revitaliser le centre-bourg de Castelnau-de-Lv

"Notre volont de dpart ntait pas de faire du logement social, raconte le maire de Castelnau-de-Lvis, Robert Gauthier, mais de maintenir le commerce en centre bourg. Et finalement, nous avons fait dune pierre deux coups." Le btiment dans la rue principale du village (1.624 habitants) abritait une picerie en rez-de-chausse. Il tait dans un piteux

"Notre volonté de départ n’était pas de faire du logement social, raconte le maire de Castelnau-de-Lévis, Robert Gauthier, mais de maintenir le commerce en centre bourg. Et finalement, nous avons fait d’une pierre deux coups." Le bâtiment dans la rue principale du village (1.624 habitants) abritait une épicerie en rez-de-chaussée. Il était dans un piteux état. La commerçante travaillait sans chauffage l’hiver et sa réserve était délabrée. Les logements des deux étages au-dessus, inoccupés depuis de nombreuses années, étaient insalubres. Le bâtiment, décrépi, faisait mauvaise figure dans la grande rue du village.

Commune et Soliha-Tarn : à chacun ses compétences

Pour permettre à l’épicerie de continuer à ouvrir, la mairie a convaincu le propriétaire de vendre l’immeuble et a fait préemption. La municipalité a ensuite fait appel à l’association Soliha-Tarn (ex-Pact, voir encadré) pour monter ensemble un projet sur l’ensemble du bâtiment : la réhabilitation de l’épicerie et l’aménagement de trois autres cases commerciales au rez-de-chaussée de l’immeuble est pris en charge directement par la mairie ; dans les étages, Soliha réalise en tant que maître d’ouvrage six logements à loyers de type très social.

Trois locaux commerciaux, en plus de l’épicerie

L’opération de réhabilitation du rez-de-chaussée, lancée par la mairie en juillet 2014, s’est déroulée sur 14 mois. A l’automne 2015, l’épicerie et sa réserve étaient redevenues fonctionnelles et trois autres cases commerciales étaient aménagées. Deux sont occupées aujourd’hui, l’une par un pizzaiolo, l’autre par un vendeur de supports d’animation éducatifs, la troisième est encore libre.
Le plan de financement de l’opération "Mairie" s’est élevé à environ 180.000 euros, subventionné pour une petite moitié par l’État au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) et du fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (Fisac). La mairie a financé l’autre moitié sur ses fonds propres avec un emprunt.

Logements très sociaux : bail à réhabilitation avec Soliha-Tarn

Pour les deux étages, inhabitables en l’état, Soliha a monté une opération de réhabilitation en tant que maître d’ouvrage. Pour cela, l’association a signé un bail à réhabilitation sans contrepartie financière avec la mairie, celle-ci redevenant propriétaire des étages dans 30 ans.
L’opération de 490.000 euros au total a pu être montée grâce à des financements d’Etat PLAI (voir encadré) et des aides de la fondation Abbé-Pierre dans le cadre de son programme "Toits d'abord". Ont contribué également le département, la communauté d’agglomération de l’Albigeois, la CAF, le 1% Logement, la Caisse des Dépôts et la Caisse d’épargne.

Six appartements livrés et occupés en 2016

En 2016, six appartements  - 2 T2 et 4 T3- ont été livrés. En trois mois tout était loué. "Nous sommes tout près d’Albi, explique le maire, et la demande de logement social est forte. De plus, cela améliore l’attractivité de notre centre-bourg et cela incite les autres propriétaires à réhabiliter leurs propres immeubles."

Soliha-Tarn
A partir du 1er janvier 2016, le Pact du Tarn a changé de nom et est devenu Soliha Tarn (Solidaires pour l’Habitat). Le changement de nom est relatif à la fusion des Fédérations Pact et Habitat & Développement, il n'a aucune conséquence directe sur l'organisation et le fonctionnement de l'association.
 

Financement Prêt locatif aidé d’intégration (PLAI)
Il existe plusieurs catégories de logements sociaux (PLS, PLUS, PLAI...)
suivant les prêts et subventions accordés aux organismes, lors de la construction de l’immeuble. Le PLAI est réservé aux personnes en situation de grande précarité qui cumulent des difficultés sociales et économiques. Ces logements financés en PLAI accueillent des ménages disposant de ressources inférieures de 55 à 60% au plafond de ressources exigé à l’entrée dans un logement PLUS.

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