"Je suis le ministre de la Cohsion des territoires et je sais les souffrances des territoires frag

Publi le6 juillet 2017par Valrie Liquet Cohsion des territoires, Politique de la ville Son cabinet lui avait prpar des lments de langage mais "le langage que je vais tenir sera le mien". Jacques Mzard a tout de suite donn le ton, ce jeudi 6 juillet, pour sa premire dclaration en tant que ministre de la


Son cabinet lui avait préparé des éléments de langage mais "le langage que je vais tenir sera le mien". Jacques Mézard a tout de suite donné le ton, ce jeudi 6 juillet, pour sa première déclaration en tant que ministre de la Cohésion des territoires. C'était aux Journées nationales d'échanges des acteurs du renouvellement urbain (Jeru), organisées par l'Anru, en clôture d'un grand débat sur le thème de l'innovation dans le renouvellement urbain. "Je viens de faire 34 jours à l'agriculture", a-t-il poursuivi, en plaisantant sur le fait qu'il était parvenu, après des jours de canicule, à "faire revenir la pluie".

"Je ne suis pas l'élu de la ruralité"

"Je ne suis pas l'élu de la ruralité", a-t-il très vite assuré, devant un parterre exclusivement composé d'acteurs de la politique de la ville. Pour preuve, il a indiqué être l'ancien président de la communauté d'agglomération d'Aurillac, "la seule ville dans un département rural". "Je suis le ministre de la Cohésion des territoires et je sais les souffrances des territoires fragiles", a-t-il ajouté, estimant qu'il fallait en finir avec "l'opposition urbain/rural".
La mission de son ministère serait dès lors de "donner des marges pour rattraper les retards" de ces territoires fragiles, dans un souci "d'équité" et même quand cela est possible d' "aller au-delà du rattrapage".

"Mon ministère facilitera l'utilisation des innovations technologiques"

Et c'est pourquoi il entend faire de l'innovation "une vraie priorité du ministère". "Mon ministère facilitera l'utilisation des innovations technologiques", a-t-il déclaré, avec deux ambitions : améliorer, par la diffusion de leurs usages, la vie quotidienne des gens et créer de l'emploi.
Ce fut aussi l'occasion, pour l'ancien sénateur du Cantal, d'indiquer que le sujet ne lui est pas totalement inconnu, en rappelant l'intitulé de son dernier rapport parlementaire en date "Les nouvelles technologies au service de la modernisation des territoires" (voir notre article du 26 avril 2017 Un rapport sénatorial pour valoriser les initiatives numériques des territoires). Et l'occasion aussi de s'engager, en tant que ministre, à lire les rapports parlementaires, et d'inciter ses collègues ministres à en faire de même.
 

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