Les syndicats du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), chargé de la formation des agents territoriaux, se sont dits "inquiets" ce mardi 8 octobre des implications de la loi de transformation de la fonction publique qui risque selon eux de grever le budget de l'établissement à hauteur de "10%".
Cette loi, à laquelle les syndicats siégeant au conseil d'administration du CNFPT se disent "farouchement opposés", est pour eux "une boîte à outil destinée à supprimer 70.000 postes dans la fonction publique territoriale" (sur 1,9 million d'agents au total, NDLR) et qui "aura des répercussions sur la capacité du CNFPT à répondre aux besoins en formation" des agents, a dénoncé Christophe Couderc (CGT) lors d'une conférence de presse, au nom de l'intersyndicale CGT, CFDT, FO, Unsa et FA-FPT. "Avec des conséquences dramatiques sur le plan budgétaire" et au détriment de la "qualité de la formation des agents" et "du service public", a-t-il prédit. La nouvelle loi prévoit notamment la prise en charge par le CNFPT à hauteur de 50% des contrats d'apprentissage dans les collectivités (financés jusqu'à présent par les régions via la taxe d'apprentissage) à partir du 1er janvier 2020, soit un budget de "35 à 50 millions d'euros supplémentaires à un horizon très rapproché" et "10% du budget général", selon Christophe Couderc. Les syndicats craignent aussi une "remise en cause" du "maillage territorial" du centre avec une "réduction de 29 à 13" du nombre de délégations régionales "afin de tenir compte des nouveaux périmètres des régions administratives", au détriment de "l'égalité de l'accès à la formation".
ncG1vNJzZmivp6x7o63NqqyenJWowaa%2B0aKrqKGimsBvstFoo56rXajGr7DInJitq12Zwm6vzZ%2BnrWWZo762tcStqmaclah6pLvNrJyqrZWjsKa%2FjJ2cZqSRYrmwtYyfpqebpJ68r3nPrpmloaGqsg%3D%3D